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    Les traditions de Noël québécoises… d’où viennent-elles?



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    IN Nouvelles /

    Lorsqu’arrive décembre, la fébrilité des fêtes de fin d’année s’installe, tout comme les décorations, les arbres ainsi que la musique de Noël. Au Québec, les guirlandes lumineuses font briller les maisons, et même des quartiers entiers. La fête de Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui puise dans les traditions françaises, britanniques et américaines. Célébrées de multiples façons au Canada, les traditions de Noël se sont adaptées et ont évolué pour créer l’ambiance magique et féérique que nous recréons chaque année.


    L’origine de Noël, un peu d’histoire

    Noël se définit généralement comme la fête chrétienne qui marque la naissance de Jésus. Le mot anglais Christmas est un dérivé du vieil anglais : Cristes maesse, qui signifie « la messe du Christ ». Le mot français Noël provient quant à lui du latin : Dies Natalis qui signifie « jour de la naissance ». Comme il est impossible de connaitre le jour exact de la naissance de Jésus, il est plus probable que le 25 décembre, jour choisi pour commémorer cette naissance, soit davantage associé aux nombreuses fêtes organisées par les Romains et des Celtes entourant le solstice d’hiver.


    Le sapin

    Élément central du solstice d’hiver, l’arbre décoré symbolisait la vie et le renouveau. Il y a plus de 2000 ans, les Celtes se réunissaient autour d’un épicéa le 24 décembre et le décoraient de fruits, de fleurs et de blé. Au 11e siècle, l’arbre était garni de pommes rouges, symbolisant l’arbre du paradis. C’est au 12e siècle que la tradition du sapin vu le jour en Europe (Alsace). Il était alors décoré de pommes, de confiseries et de petits gâteaux. Au 14e siècle, le symbole de l’étoile au sommet s’est répandu et les sapins illuminés apparaissent au courant du 17 et 18e siècle. Au 19 et 20e siècle, les fruits furent remplacés par des boules de verres fabriquées par des artisans allemands.


    La bûche

    Aussi associée aux rituels païens du solstice d’hiver, la buche était à cette époque, brulée pour célébrer la vie et la renaissance du soleil. La tradition voulait que les familles se réunissent à la veille de Noël autour de l’âtre. Au Moyen Âge, une grosse buche bénie au préalable et provenant d’un tronc d’arbre fruitier était censée garantir une bonne récolte pour l’année suivante. Les cendres conservées devaient protéger la demeure. Le dessert tel que nous le connaissons aujourd’hui est venu bien plus tard grâce au savoir-faire des pâtissiers français.


    Les cartes de Noël

    La première carte de Noël a vu le jour dans les années 1840 en Angleterre. Il semblerait qu’un homme d’affaires, Henry Cole, demanda à un peintre d’illustrer une famille heureuse de 3 générations entourée de scène de charité avec la mention « Joyeux Noël et Bonne année à vous ». Malgré un début modeste, la première carte de vœux fut tirée à mille exemplaires. Au 20e siècle, une famille québécoise postait environ 80 cartes de vœux par Noël. Vers la fin du 20e siècle, le nombre de cartes tombait à 10 par familles. Aujourd’hui, avec les cybercartes, Noël se renouvelle et les gens continuent de s’envoyer leurs meilleurs vœux.


    Les cadeaux

    Le geste d’offrir des présents remonte à il y bien longtemps. À l’époque des fêtes Saturnales et Sigillaires, entourant le solstice d’hiver et les fêtes de fin d’année chez les Romains, la coutume était de s’échanger de petits présents tels que : des figurines en terre cuite ou en cire, anneaux, cachets, etc. À partir du 12e siècle, la tradition de Saint-Nicolas est apparue, sympathique évêque apportant des friandises aux enfants sages : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats, etc. Au 20e siècle, les friandises se transforment en jouets avec l’arrivée de la société de consommation que nous connaissons aujourd’hui.

    Au Québec, nous avons la chance d’avoir une multitude de traditions qui nous permettent de choisir celle que nous souhaitons adopter ou non. Par exemple, le calendrier de l’avent fait sourire petits et grands, la messe de minuit et le réveillon ne sont pas célébrés comme avant, mais persistent tout de même dans plusieurs familles, sans oublier le classique Ciné-Cadeau où des films de Noël sont diffusés en continu. Enfin, la période des fêtes vient aussi avec son lot de générosité et de charité envers les moins bien nantis. La population québécoise est consciencieuse de participer aux paniers de Noël ou à la guignolée pour ne nommer que ceux-là. Chez Entraide Diabétique du Québec, nous vous encourageons à nous faire don des petits objets et vêtements en bon état que vous n’utilisez plus. Ce qui n’est plus utile pour vous le sera pour quelqu’un d’autre, surtout à l’approche de la nouvelle année. Merci de donner généreusement et Joyeuses Fêtes à tous!

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